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Avec la planche 536, André Jouineau franchit une nouvelle étape en nous offrant pour la première fois un attelage complet et en relevant le défi de la mise en page.
En effet, si une feuille A4 en format paysage nous donne une largeur de 29,7 cm, encore faut-il tenir compte de la zone imprimable ; en réduisant les marges au maximum soit environ 0,3 cm, il reste alors pratiquement 29 cm qu’il est donc impossible de dépasser.
Comment réussir à insérer dans cette largeur, une voiture à quatre roues avec son attelage à deux chevaux tout en offrant une image détaillée et de qualité ?
Plusieurs solutions se présentaient dont l’une, la création de deux planches sur le même sujet, l’attelage et la voiture répartis chacun sur une planche, permettait de respecter le format habituel soit environ 9,5 cm aux yeux pour les cavaliers montés et 9, 5 cm au garrot pour les chevaux avec une excellent lecture des détails. Mais un inconvénient majeur se présentait alors. En effet, pour que le lecteur puisse se rendre compte de ce que représente un attelage complet, il est nécessaire de le représenter dans son ensemble avec ses chevaux, son conducteur et la voiture ce qui ne pouvait alors se faire qu’en plaçant les deux planches en vis-à-vis, solution encombrante et peu commode, la marge droite de la planche de l’attelage et la marge gauche de la planche de la voiture s’additionnant pour fausser la vue d’ensemble.
Le problème a été résolu de façon efficace. L’attelage est visualisé d’un seul coup d’œil sur une seule planche avec une échelle certes réduite mais qui devrait cependant satisfaire les amateurs de figurines puisqu’elle est encore très supérieure à l’échelle classique du 1/35 avec des sujets d’environ 5 cm.
Mais l’efficacité n’exclut pas l’élégance et c’est là qu’André Jouineau montre sa maîtrise de la mise en page en occupant le bas de la planche qui représentait une grande zone blanche, avec deux sujets au format habituel et un superbe shako en grand format.
La présence de ces deux « tringlots » au premier plan donne du coup beaucoup de profondeur à l’ensemble et la position de ces deux sujets est excellente car elle n’occulte qu’une très faible partie de l’attelage et de plus sur des zones non essentielles ; pour les puristes qui pourraient regretter cette superposition, il convient de rappeler que les planches IDS sont des planches documentaires mais surtout artistiques et non des planches de soldats à découper encore que pour l’immense majorité d’entre elles, elles puissent être considérées comme telles ; et je sais de quoi je parle puisque je suis moi-même grand amateur de petits soldats de papier ou de carton !
Encore merci à IDS pour nous avoir surpris et enchanté une nouvelle fois.
Jean Claude
[justify]
En effet, si une feuille A4 en format paysage nous donne une largeur de 29,7 cm, encore faut-il tenir compte de la zone imprimable ; en réduisant les marges au maximum soit environ 0,3 cm, il reste alors pratiquement 29 cm qu’il est donc impossible de dépasser.
Comment réussir à insérer dans cette largeur, une voiture à quatre roues avec son attelage à deux chevaux tout en offrant une image détaillée et de qualité ?
Plusieurs solutions se présentaient dont l’une, la création de deux planches sur le même sujet, l’attelage et la voiture répartis chacun sur une planche, permettait de respecter le format habituel soit environ 9,5 cm aux yeux pour les cavaliers montés et 9, 5 cm au garrot pour les chevaux avec une excellent lecture des détails. Mais un inconvénient majeur se présentait alors. En effet, pour que le lecteur puisse se rendre compte de ce que représente un attelage complet, il est nécessaire de le représenter dans son ensemble avec ses chevaux, son conducteur et la voiture ce qui ne pouvait alors se faire qu’en plaçant les deux planches en vis-à-vis, solution encombrante et peu commode, la marge droite de la planche de l’attelage et la marge gauche de la planche de la voiture s’additionnant pour fausser la vue d’ensemble.
Le problème a été résolu de façon efficace. L’attelage est visualisé d’un seul coup d’œil sur une seule planche avec une échelle certes réduite mais qui devrait cependant satisfaire les amateurs de figurines puisqu’elle est encore très supérieure à l’échelle classique du 1/35 avec des sujets d’environ 5 cm.
Mais l’efficacité n’exclut pas l’élégance et c’est là qu’André Jouineau montre sa maîtrise de la mise en page en occupant le bas de la planche qui représentait une grande zone blanche, avec deux sujets au format habituel et un superbe shako en grand format.
La présence de ces deux « tringlots » au premier plan donne du coup beaucoup de profondeur à l’ensemble et la position de ces deux sujets est excellente car elle n’occulte qu’une très faible partie de l’attelage et de plus sur des zones non essentielles ; pour les puristes qui pourraient regretter cette superposition, il convient de rappeler que les planches IDS sont des planches documentaires mais surtout artistiques et non des planches de soldats à découper encore que pour l’immense majorité d’entre elles, elles puissent être considérées comme telles ; et je sais de quoi je parle puisque je suis moi-même grand amateur de petits soldats de papier ou de carton !
Encore merci à IDS pour nous avoir surpris et enchanté une nouvelle fois.
Jean Claude
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